Les causes de la maladie restent encore incomplètement connues. Des facteurs de prédisposition génétique, associés à des facteurs environnementaux sont probablement le plus souvent en cause.
Les mécanismes qui conduisent aux différents symptômes sont quant à eux de mieux en mieux compris : il existe une perte de différents groupes de neurones, associé à des dépôts de protéines, composés essentiellement d’α-synucléine. Les principaux neurones touchés sont les neurones de la substance noire, qui produisent la dopamine. C’est essentiellement ce déficit en dopamine qui est responsable des signes de la maladie.
Les principaux traitements utilisés actuellement visent donc à compenser le manque de dopamine entrainé par la maladie.
Les signes moteurs caractéristiques de la maladie sont :
Le tremblement prédomine au repos et est le plus souvent présent aux membres supérieurs et asymétrique. Il est fréquent, mais n’est pas toujours présent au cours de la maladie de Parkinson et certains patients ne tremblent jamais.
La rigidité correspond à une augmentation du tonus musculaire.
L’akinésie correspond à une lenteur à initier ou réaliser les gestes, ainsi qu’à une diminution de leur amplitude. La marche peut ainsi s’effectuer avec des pas moins amples et une diminution du ballant des bras.
À côté de ces signes moteurs, des symptômes non moteurs sont parfois présents, tels des douleurs, des troubles du sommeil (insomnie, somnolence, rêves agités…), une constipation ou des troubles urinaires, des symptômes dépressifs ou anxieux, des troubles cognitifs (en particulier une difficulté à fixer son attention).
Après quelques années, des phénomènes de fluctuation des doses de dopamine peuvent entrainer des mouvements anormaux involontaires appelés dyskinésies.
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